Tout d’abord nous allons enlever le bloc automatique qui va gêner pour le posage des aiguilles et également pour mettre le mouvement sur les portes-pièce.
En premier lieu, il faut ouvrir les clefs de cadran, ça peut être également des vis à dévisser qui se trouvent sur la tranche de la platine.
On pousse avec la brucelle ou une pointe en plastique l’arrière de la clef jusqu’à ce qu’elle soit ouverte.
On prend une « poire » ou si vous êtes équipé, un aspirateur (pas celui que vous ou votre femme utilisez pour le ménage ;o) ) et vous aspirez les éventuelles poussières sur le cadran.
Avec un bout de « Rodico » vérifiez qu’il n’y a pas de poussières sur le mouvement côté cadran et sur le disque de quantième.
On pose le cadran et on ferme les clefs de cadran.
Bien faire attention que le cadran est bien en bas !!! Effectivement si la pièce ou le cadran est neufs, lorsque les clefs de cadran seront poussées, elles vont faire une entaille dans les pieds de cadran et si ce dernier n’est pas correctement mis en place, l’entaille ne sera pas au bon endroit, le cadran se mettra toujours dans cette position incorrecte.
On cherche minuit.
On avance jusqu’à ce que le disque de quantième avance, on avance tout doucement jusqu’au saut de ce dernier.
On repère les roues ;o)
Avec un chasse aiguille en plastique (plexi), on chasse l’aiguille d’heures parfaitement sur XII.
Appuyez pas trop fort pour pas faire descendre l’aiguille tout en bas du cadran.
En appuyant vous pouvez tournez légèrement le chasse-aiguille dans un sens ou dans l’autre pour éventuellement faire une petite correction.
Le haut de l’aiguille doit être à « fleur » du dessus de la roue des heures.
Idem pour l’aiguille des minutes
Le saut de la date doit se faire dans un écart de + ou – 5 minutes.
Les 2 aiguilles, à midi, doivent être parfaitement l’une sur l’autre.
Pour chasser l’aiguille de seconde au centre il faut soutenir le pivot de la roue et pour ceci nous utilisons ce genre de posage muni d’une tige à visser jusqu’au léger contact avec le bout du pivot.
Si nous le faisons pas le risque de tordre le pont est réel.
Cette précaution prise, on chasse la seconde.
Les aiguilles chassées, contrôler le parallélisme des aiguilles
On retourne la pièce et avec un tournevis de la largeur du « rectangle » on appuie jusqu’à ce que la tige de remontoir sorte.
ATTENTION, si vous utilisez une pointe et que vous appuyez trop fort le risque de voir la bascule de remontoir sortir du pignon baladeur est plus que grande et ensuite vous serez bon pour enlever le cadran à nouveau.
Le mouvement mis en boîte, on remet la tige et on repère environ ou nous allons couper la tige pour la mettre de longueur.
Ici, à la base du tube.
On coupe la tige, on lime le bout et on fait un petit angle sur le pourtour et on passe une lame de couteau dans le filet pour enlever les bavures et ensuite on visse la couronne sans forcer.
On met un peu de stop filet et on la visse bien droite sans forcer.
Un petit espace entre la boîte et la tige pour mettre l’ongle doit être présent mais ne doit pas être visible côté cadran.
Si votre boite est plate et qu’elle ne cache pas le jour par un renfoncement, il faut que le jour soit le plus petit possible.
On remonte le bloc automatique.
L’emboitage est terminé et là, on regarde dans tous les sens qu’il n’y ai pas de poils ou saletés diverse.
Si vous devez pour une raison ou une autre enlever les aiguilles d’une montre, vous devez mettre une protection sur le cadran comme par exemple, ici, un plastique avec une ouverture découpée aux ciseaux (pointillés rouge).
Cette découpe vous permet de gliiser votre protection sous les aiguilles.
Mettre les aiguilles l’une sur l’autre et toujours les enlever toutes, n’essayez pas par exemple d’enlever uniquement l’aiguille des minutes car vous abimeriez l’aiguille des heures.