Seconde sautante
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Ceci est un article publié en 1965 dans le journal suisse des horlogers (et non de l’horlogerie)

Dans une montre bracelet pour homme marque ARSA la transmission à la seconde au centre est curieuse.

A quoi sert ce montage élastique du pignon de transmission, montage qui semble inutile? Curieux enfin ce pignon de transmission se trouvant plus bas que les deux roues à tel point que la roue du haut n’engrène presque pas dans le pignon.

Le ressort F plié vers le bas est coincé dans la fraisure du pont.
Après l’avoir redressé et après avoir trouvé la bonne position de la vis excentrique E, le dispositif fonctionne sans doute comme le constructeur la désiré.

La roue S sur le prolongement de l’arbre de la roue des secondes, vue depuis le côté du mouvement, tourne vers la gauche et actionne le pignon T qui ne peut pas entraîner la roue des secondes au centre Z arrêtée par le bec du ressort F. De sorte que le pignon tourne vers la gauche autour de la roue Z immobilisée en entraînant le ressort F sur lequel il est monté.

Seconde sautante
Seconde sautante Arsa

Au moment où le bec du ressort glisse sur la pointe de la dent, le ressort F et le pignon T sautent vers la droite en faisant tourner la roue Z et la longue aiguille des secondes au centre d’une division.

La vis excentrique E déplace le ressort F dans le sens de la longueur et sert à régler sa tension. 

A cet effet, le ressort est monté libre dans une fraisure du pont au moyen d’un joint sphérique. Il faut donc dévisser un peu la vis de fixation pour rendre possible le réglage du ressort.

La vis a est une butée qui empêche un mouvement exagéré du ressort F. Une « seconde morte » et ainsi simplement réalisé au moyen d’un dispositif d’une ingéniosité remarquable.

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