En 2017, Petermann et Bedat ont décidé de créer leur premier mouvement. Conçu avec l’aide de Dominique Renaud, ce premier pas se devait d’être un calibre 3 mains. L’expression la plus simple du temps, mais avec un twist, une seconde de retard. « Le 1967 » était en route.
1967 est un nom intriguant, pour des horlogers nés dans les années 90. Leur humour en est la raison.
En 1967, le premier mouvement à quartz a commencé à faire tic-tac, sa trotteuse sautant d’une seconde à l’autre, exactement comme une seconde morte.
Pour leur second morte, le système Gafner a été l’inspiration. Il nécessite le meilleur savoir-faire pour s’ajuster tout en offrant une grande place à la créativité. L’ancre de seconde est le composant le plus complexe à fabriquer dans le système.
18’000 vibrations par heure, parce que la taille compte. Ils voulaient un balancier de taille généreuse et, avec un diamètre de 11,5 millimètres, c’est bien le cas ! Niché au-dessus du balancier et inspiré de l’âge d’or des montres de poche, le régulateur à col de cygne est sans doute l’instrument le plus élégant pour régler la marche.
Entouré d’un boîtier classique de 39 mm inspiré de l’époque du Graal des années 60, le cadran représente le nouveau langage de conception de la marque. Ce nouveau cadran semi-ouvert a été créé pour mettre en valeur le savoir-faire artisanal.
Les aiguilles sont les acteurs principaux tournants d’un garde-temps. Par leur design unique, elles contribuent à cette idée fondamentale de rassembler des éléments de différentes époques pour construire une montre moderne. En quelque sorte une aiguille dauphine combinée à une aiguille du 19ème siècle.