PHASE 1
Le balancier parcourt son arc d’oscillation supplémentaire descendant, jusqu’au contact de la cheville de plateau avec un côté de l’entrée de la fourchette.
L’ancre et la roue d’échappement restent immobiles.
PHASE 2
La cheville de plateau entre en contact avec un côté de l’entrée de la fourchette
et opère le dégagement de l’ancre.
Lors de cette fonction, nous constatons :
Un recul géométrique de la roue d’échappement,
- Sa valeur dépend de l’angle de dégagement de la palette, ainsi que de l’angle de tirage.
Un recul dynamique.
- Le recul dynamique doit être le plus faible possible, car il retarde le moment où la dent rencontre le plan d’impulsion (baisse du rendement de l’échappement).
- Le recul dynamique sera d’autant plus faible que le poids de la roue sera faible.
Phase 3
C’est le début de l’impulsion de la roue.
Le recul dynamique engendre une perte d’environ 1/3 de la longueur du plan d’impulsion de la palette (pour une amplitude du balancier de 270°)
Photo du début de l’impulsion d’un échappement
L’impulsion entre la dent et la palette se fait en deux phases:
1) Le bec de repos de la dent glisse sur le plan d’impulsion de la palette.
2) Le plan d’impulsion de la dent glisse sur le bec d’impulsion de la palette
Phase 4
Lorsque l’impulsion est terminée, (le talon de la dent quitte le bec d’impulsion de la palette), la chute a lieu.
La chute débute donc à la fin de l’impulsion et se termine lorsqu’une dent de la roue d’échappement tombe sur la plan de repos d’une palette.
On en distingue deux sortes, la chute intérieure et la chute extérieure
Lorsque la dent tombe sur le plan de repos de la palette, l’ancre n’est pas encore appuyée contre la goupille de limitation.
L’angle d’engagement de la dent, à ce moment précis, est nommé : angle d’engagement virtuel (delta)
Puis par la vitesse acquise, l’inertie de l’ancre et l’action du tirage, l’ancre parcourt lechemin perdu formé par l’angle ß (Béta).
Cet angle est également parcouru en pure perte et doit être aussi faible possible.
La chute de la roue d’échappement et le chemin perdu de l’ancre, sont des sécurités nécessaires au bon fonctionnement de l’échappement.
L’angle d’engagement virtuel + le chemin perdu = l’angle d’engagement total
Remarque: La chute de la roue d’échappement ainsi que le chemin perdu de l’ancre, sont des sécurités nécessaires au bon fonctionnement de l’échappement.
Leurs valeurs dépends des tolérances de fabrication (position des levées, mal rond de la roue, écart des pas et ébats de pivots).
L’angle pendant lequel se font les fonctions de l’échappement s’appelle angle de levée, que ce soit pour l’ancre ou pour le balancier.
On distingue deux angles de levée :
- L’angle de levée virtuel
- L’angle de levée total
L’angle de levée virtuel du balancier (gamma) est la somme du dégagement virtuel du balancier et de l’impulsion du balancier.
L’angle de levée total du balancier (delta) est l’angle pendant lequel la cheville de plateau est en contact avec l’entrée de la fourchette.
Sa valeur est généralement comprise entre 36° et 52°
L’angle de levée virtuel de l’ancre (thêta) est la somme du dégagement virtuel de l’ancre et de l’impulsion de l’ancre.
L’angle de levée total de l’ancre est l’angle parcouru par l’ancre d’une goupille de limitation à l’autre.
Sa valeur est généralement comprise entre 11° et 13°.