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L’objet d’une invention récente est une horloge qui, en dehors de l’heure, indique également un ou plusieurs termes, ou périodes déterminées au préalable. Une indication de date peut en outre être prévue.

Le fonctionnement de l’objet de l’invention est d’une simplicité extrême.
L’heure exacte est tout d’abord réglée au moyen du cadran 1, puis la date au moyen du cadran 2. Autour de celui-ci est disposé un troisième cadran à termes 3.

Par exemple, si le mouvement de l’horlogerie dort être réglé le trois du mois pour montrer ou actionner un signal dix jours plus tard, le cadran à termes 3 est tourné au moyen de trous, similaires à ceux d’un cadran de téléphone, autour du cadran 2, de façon que le chiffre mensuel 31, moins 13 jours, soit le chiffre 18, se trouve placé sous le chiffre 3 du cadran à dates.
Conformément au but poursuivi, un ergot ou dispositif similaire est disposé sur le cadran 3, en combinaison avec le chiffre 31, ergot faisant fonctionner par butée un signal lumineux ou sonore ou une télécommande.
Il est également possible de prévoir plusieurs dispositifs de butée, de façon à déclencher à différents termes les mêmes ou différents dispositifs de signalisation ou de télécommande, etc… 
Conformément au but poursuivi, le dispositif de signalisation est maintenu en action jusqu’à ce que la personne avertie l’arrête au moyen d’une clé spéciale. Subdivisé par des secteurs de couleur différente, le cadran 1 peut également indiquer différents termes.

Le cadran à termes est prévu pour permettre des inscriptions, ou bien comporte des plaquettes interchangeables. D’autre part le cadran à termes est facilement interchangeable. On peut également disposer sur le boîtier simultanément plusieurs cadrans à dates ou termes, commandés par le même mouvement d’horlogerie. Il a été également prévu de relier ces horloges à des installations de télécommande, de sorte qu’à des moments déterminés des processus sont automatiquement mis en fonctionnement dans une entreprise.

A côté des innombrables champs d’application dans le domaine industriel, l’objet de l’invention présente un intérêt tout particulier pour les questions de natalité et par là pour la vie du foyer privé. Il convient de signaler sommairement cet aspect, d’une très grande portée sociale.

A la suite des travaux des Drs Ogins et Krause notamment, de récentes recherches nous ont appris qu’il existe au cours du cycle menstruel chez la femme un rythme déterminé de fécondité et de stérilité. Ces découvertes ont été présentées au public dans de nombreux livres ou brochures dans le but de l’éclairer sur les avantages que peuvent présenter pour deux époux la possibilité de déterminer, à leur choix, la date d’une naissance ou d’en régler les espacements.
Ainsi un couple désire des enfants, mais jusqu’alors les rapports des époux sont restés stériles ; il suffirait parfois pour obtenir des résultats positifs, que, connaissant la période de fécondité, ils s’unissent durant cette période en pleine énergie vitale en pratiquant, à l’avance, une abstention de quelques jours.

Le but visé par les méthodes décrites dans ces ouvrages ne semble pas avoir été pleinement atteint en raison des difficultés qu’elles renferment : comptabilité à tenir à jour, mauvaise interprétation, etc., et qui mènent souvent à l’encontre des résultats cherchés.

L' » horloge gynocyclique  » a été inventée afin de vulgariser ces méthodes, de les rendre plus précises et accessibles à tous, permettant ainsi aux uns d’augmenter leur famille, aux autres de sauvegarder leur santé.

L’un des cadrans de l’horloge est partagé en trois zones de couleurs différentes : une zone rouge indique le jour des règles à venir ; une bleue indique la période génésique ou période de fécondité ; une blanche indique la période agénésique ou période de stérilité.
Une sorte de volet discret permet de soustraire à la vue ces différents secteurs au moyen d’un écran opaque. Donc on ne saurait nier l’intérêt social d’une invention grâce à laquelle la natalité pourrait se relever, la santé des futurs bébés serait affermie, moins d’avortements seraient à redouter.

La fabrication à prévoir de ces horloges, fabrication qui ne comporte pas de difficultés particulières, sera celle d’un instrument utile et bienveillant au foyer. Pour toute femme possédant un cycle menstruel régulier, il suffira d’amener sur le cadran voulu le chiffre de son cycle – 25 ou 28 jours par exemple – pour que la date des règles à venir ainsi que les périodes de fécondité et de stérilité soient déterminées automatiquement par l’horloge.

Plus besoin de ces calendriers spéciaux dont nos compagnes font l’emplette puis qu’elles égarent ou qu’elles oublient de consulter!
Toutes les femmes rêveront bientôt de posséder une horloge « gynocyclique ».